Mélancolie Gagnon [Abs] Administratrice Absente ~ [X. Sweet.Dream”Zz.x]
Nombre de messages : 339 Age : 31 Date d'inscription : 16/06/2007
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| Sujet: Lettre. Sam 24 Jan - 1:04 | |
| [À lire comme si j’étais Bronko, et non Mélie] Il était donc revenu. Il se foutait que ceci puisse peut-être le mettre en danger, tout ce qui lui importait, c’était d’avertir Harris et Gen. Il serait senti trop coupable de les condamner à la mort à cause d’une petite information non-transmise. Toutes sortes d’anciens souvenirs, certains douloureux et d’autres plus joyeux, lui étaient revenus alors qu’il se dirigeait à l’intérieur du manoir. Il avait près du vieux saule à l’entrée en le regardant d’un regard suspicieux, comme si celui-ci savait tout. Bronko avait raison d’être méfiant : s’il se faisait attrapé, il serait forcé de demeuré ici et devrait prouver un peu plus d’originalité dans un plan d’évasion qui déjouerait la surveillance accrue de tous les responsables du manoir. En plus, il mettrait ses deux amis en danger. Non, Bronko ne devait absolument pas se faire attraper. Le fugueur se dit que la meilleure technique pour ne pas se faire repérer par un professeur ou, encore pire, le directeur, était d’agir comme s’il était un des orphelins résidant au manoir. La tâche s’avéra simple, puisque Bronko avait justement déjà été un des pensionnaires. Une fois rentré dans le grand édifice, il tenta de se diriger le plus vite possible, mais quand même de manière subtile, vers l’escalier qui menait au premier étage, jugeant que le rez-de-chaussée était la zone la plus dangereuse de l’établissement à cause du bureau du directeur. Sur son chemin il croisa quelques orphelins. Certains de ses anciens camarades avaient l’air confus ou très surpris, ce qui était normal puisqu’il n’aurait pas dû être là. D’autres le regardèrent passer avec curiosité, en poussant un sourire, l’air de croire que Bronko était un nouvel arrivant à Elpha. Ceux-ci devaient être arrivé après sa fuite, sinon ils auraient su qui il était. Mais malgré tous les visages, Bronko continua tout droit sur son chemin car il n’avait pas une minute à perdre s’il voulait bien exécuter son plan. Enfin rendu aux dortoirs des filles, au deuxième étage, il ralentit sa course. Il savait qu’il n’avait pas le droit de venir ici, pensionnaire ou non, même si certains gars y venaient quand même. C’est donc tout doucement qu’il se rendit vers la chambre de Gen, se rappelant exactement quelle était la sienne malgré les mois qui s’étaient écoulés. Il ouvrit la porte délicatement, rentra dans la chambre, refermant partiellement la porte derrière lui. Il n’y avait personne. Génial, son plan allait pour le mieux. Il hésita un moment à savoir lequel était le lit de sa reine, mais il jugea que se devait être celui au pied du quel se trouvait quelques vêtements de couleur noire. Il s’approcha donc et déposa doucement l’enveloppe qu’il avait préparé pour elle, sur laquelle était soigneusement écrit : Gen.- Spoiler:
Ma très chère Gen… Ça doit faire quatre ou cinq mois que je suis parti. Et… bien, évidemment, je ne t’ai pas revu depuis. Pas que je n’aurais pas voulu. Au contraire!! Mais j’étais déchiré. Entre une certaine forme de joie et de la souffrance, entre le bonheur d’être à tes côtés et t’écouter parler, confier doucement et le désespoir me torturant le cœur de façon omniprésente. Je ne veux pas que tu te sentes responsable de mon départ. Ce n’est vraiment pas de ta faute, personne n’a le droit de dire le contraire car c’est, justement, la faute de personne. Des choses comme celle-ci arrivent tous les jours à des milliers de gens comme moi, et c’est gens font ce qu’ils peuvent pour tenir le coup. C’est ce dont j’avais besoin, moi, de m’éloigner un peu, de prendre des distances. Malgré ce que les gens peuvent croire, j’ai mes limites aussi. Je ne fais pas tout à fait partie des personnes qu’on peut appeler des «forces de la nature». Si je l’étais, crois-moi, je serais encore là-bas avec toi. Dans le fond, j’essayais de rester implicite jusqu’ici le plus possible, pour que tu devine par toi-même, mais à quoi bon? Pourquoi te cacherais-je la vérité? Je t’ai toujours tout dit, et ce dès notre première rencontre. Pourquoi te cacherais-je ceci : je suis parti, d’abord et avant tout pour tenter de t’oublier. T’oublier parce que… eh bien, parce que je t’aimais. Et puis, je ne suis pas aveugle. (Même que je suis particulièrement voyant dans ce domaine, je n’ai jamais su pourquoi.) Je me suis bien vite aperçu que tu l’aimais, Harris. Il m’avait lui-même dit, un peu avant ma fuite, qu’il t’aimait lui aussi. C’est sûr quand lisant ces deux dernières lignes, tu dois être en train de culpabiliser et dire : «Oh non! C’est toute de ma faute s’il est parti! Qu’est-ce que j’ai fait!» Je te rassure tout de suite. C’est sûr qu’au début j’ai été jaloux. C’est sûr que j’ai été terriblement déchiré, que j’ai eu de la peine et tout. Mais ton bonheur étant plus important pour moi que tout le reste, je me suis résigné. Tu méritais, tu mérites tellement le bonheur! Harris aussi, encore plus que je pouvais me l’imaginer à l’époque. Vous êtes tous les deux des incroyablement bonnes personnes. Je savais qu’en demeurant à Elpha, je freinais votre bonheur. Il était mieux pour vous deux que je parte. D’ailleurs, comment ça va vous deux? Vous devez être en couple maintenant que je ne suis plus dans les parages. Je me trompe? J’espère sincèrement que non. (Je veux dire par ici que j’espère que je ne me trompe pas, et pas que j’espère que vous n’êtes pas ensemble.) Si je vais par-dessus ceci, j’ai fait bien de m’en aller, dans un certain sens. Que Harris et moi soyons, tous les deux, au même endroit était dangereux, surtout avec toi dans les parages. (On a toujours été un trio à problèmes, n'est-ce pas?) Tu dois te douter à quel point ça aurait été insupportable pour moi de te mettre en danger… Alors, mon départ est alors un peu avantageux. Je ne le savais pas avant ça. J’ai appris plusieurs autres choses aussi. Je t’explique : par hasard, j’ai revu une de mes cousines. C’est surprenant qu’elle fût encore vivante au moment où je l’ai vu. Naturellement, elle est morte maintenant. Il y a trois jours, elle fût tué elle aussi. Comme tous les autres. Le maudit, il les a tous eu… sauf nous, les jumeaux. Enfin, je m’écarte du sujet, là! Elle m’a révélé l’histoire de notre famille. La vraie de vraie histoire, sauf mensonges, intrigues ou détails qui mènent sur une fausse piste. Par exemple… Tu savais que je n’ai pas été élevé par mes vrais parents? Ceux que je croyais mes parents étaient en vérité des contacts à mon père. C’était une façon pour lui, quoique un peu malhabile, de me mettre en sureté. Des informations comme ça, elle m’en a donné des dizaines d’autres, ma cousine. C’est vraiment dommage que ça lui ait coûté la vie. Tu sais, Gen, quand je parlais d’essayer de t’oublier tantôt? Je n’y suis toujours pas parvenu. J’ai tenté de me changer les idées, j’ai rencontré d’autres filles, j’ai… (Je vais t’épargner les détails.) Mais aucune n’était comme toi. Aucune n’était même un petit fragment du joyau délicat que tu es. Je t’aime toujours, peut-être même plus qu’avant, je ne saurais dire. Inutile de te dire que tu seras éternellement, dans mon cœur et dans ma tête, ma douce reine.
Affection,Bronko P.S. : Harris et toi… Faites très attention à vous. Je vous aime. P.P.S. : Je t’aime. Il fit donc demi-tour. Sa mission était remplit. Il ne s’attendait pas cependant, en sortant de la chambre, juste après avoir refermer la porte sur lui de tomber nez à nez avec elle. Sa reine. Il la regarda droit dans les yeux pendant quelques secondes, sans rien dire, d’un regard à la fois désolé et souriant. Puis il se souvint qu’il ne devait absolument pas être trouvé donc il continua son chemin, se dirigeant vers la sortie. [Tiens Karine! Juste pour toi! =D] [En passant, la lettre est dans le spoiler.] [Je ne reviens pas! Je fais juste une petite visite, accompagnée d’un post =P] | |
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